En complément de la visite des étudiants et de leurs encadrants de décembre 2021 puis leur exposé de clôture (voir publication du 14-12-21), une nouvelle réunion publique avait lieu à Concillon ce mardi soir.
Les différents intervenants. |
Gilles DUPIN, maire, excusait différentes personnes n’ayant pas pu venir pour différentes raisons. Il remerciait ensuite le secrétaire général de l’ENSASE, les professeurs et les étudiants. Il se disait impatient d’entendre leurs visions de Balbigny et leurs pistes de réflexion pour améliorer notre commune.
Jérôme BOULOGNE (correspondant de la mairie en charge de l’accueil) expliquait qu’il était important pour une municipalité d’avoir des synergies avec les écoles afin d’avoir un œil extérieur et des méthodes de travail différentes.
M BONNET, professeur référent et architecte, expliquait les différents travaux entrepris depuis la visite de fin d’année et indiquait que la vidéo à suivre était plus élaborée et classée par thèmes. Les différents travaux (vidéo, maquette, rapport de synthèse…) seront mis à la disposition de la municipalité.
M. LAFFONT, professeur et maître de conférence, se félicitait de ce travail en immersion dans une commune. Ce travail en équipe étant bénéfique également pour l’école car lorsque l’on étudie en réel un territoire inconnu, il faut se l’approprier avant des donner des pistes de réflexion.
Après les discours, fut venu le temps de visionner le film contenant les thèmes suivants :
· La place du piéton dans la commune,
· La revitalisation de l’ilot « République » qui est proche de la Loire et du centre mais dont une rénovation est à prévoir,
· L’impact sur la commune de la RD1082,
· Le devenir de l’ancienne gare et de son « quartier » qui va devenir un pôle d’échange.
En rouge, les déplacements ; en bleu, le collet ; en vert les terres agricoles |
Ainsi que les pistes d’amélioration de notre commune :
· Comment rendre plus aisé les mouvements des habitants de Balbigny,
· Comment identifier les lieux à transformer ?
· Comment aménager les bords de Loire (quelques exemples proposés) ?
· Comment préserver l’identité rurale (avec des parcelles à l’intérieur des terres) tout en respectant l’écologie (maitrise du traitement des eaux) ?
· Comment intégrer la ZA (qui est un atout car elle est proche des commerces) en retravaillant certains lieux ?
· Comment améliorer l’accès aux abords du collet qui traverse Balbigny des coteaux jusqu’au fleuve Loire et permet l’écoulement des eaux) ?
A l’issue de cette diffusion, des « Questions-réponses » étaient mises en place.
L'assistance écoute attentivement... |
... et participe. |
Jérôme BOULOGNE : « 7000 véhicules par jour traversent notre commune, comment peut-on les inciter à s’arrêter ? ».
Réponse de M BONNET : « En mettant plus en valeur la place du cinéma qui n’est actuellement pas très jolie ».
Jean-Yves NAULIN, conseiller municipal : « Comment optimiser la place principale ? Notamment l’aménagement piéton et l’organisation des pourtours ? Une remarque : aménager les bords de Loire permettrait de mettre en valeur le pont que l’on ne regarde plus beaucoup».
Réponse : « Le cœur du village est au centre de la commune, à 2.5km maximum des contours et sur environ 200m (du feu à mairie) et très proche de la Loire (à moins de 5m à pied). De plus, Balbigny est un village assez « plat » donc on peut accéder à la place principale de partout en 10min à pied ou 3min en vélo. Ceci est assez rare et un atout important. Concernant la place de la Libération, elle est plus un lieu de circulation et de parking qu’un lieu de vie. Il faut peut-être repenser ce lieu en l’adaptant à des animations. De plus, la plupart des alentours des mairies sont des « esplanades » alors qu’à Balbigny, ce sont des stationnements. Pour rappel, les accords de Paris 2050 ont pour objectif que les populations aient moins de déplacement « court » en voiture ».
Rémy GRANGE, UCAB : « Le public ne veut plus marcher. Supprimer des places, c’est supprimer des commerces. Les jours de marché, nos commerces reçoivent plus de clients que les autres jours. Il est donc important de repenser les zones de rencontre tout en tenant compte d’éventuels désagréments pour les riverains et ainsi, éviter des conflits de voisinage. La RD1082 pourrait-elle retravailler pour faire ralentir les voitures et ainsi les inciter à s’arrêter ? De plus, en aménageant les bords de Loire, on pourrait attirer des populations extérieures qui consomment dans nos commerces ».
Réponse de l’ENSASE : « Il est à noter que les places de stationnement sont parfois prises par les commerçants eux-mêmes. Il est important de re-densifier le centre-ville (Ilot République + zone SNCF + logements vacants ou moches) pour vitaliser l’accès aux commerces. Lors de la réhabilitation de l’immeuble du carrefour, il est impératif d’en profiter pour élargir les trottoirs».
Gilles DUPIN apporte un complément : « En 2024, il ne sera plus possible de louer des passoires thermiques donc certains propriétaires devront réhabiliter les logements et ainsi, l’aspect visuel du centre sera amélioré. Concernant la RD1082, étant une zone de passage des convois exceptionnels, on ne peut pas faire ce que l’on veut ».
Pascal CHOMAT, conseiller municipal : « Quel bilan faites-vous des pistes cyclables de la commune et de leur sécurité ? Et quelles sont les tendances concernant les éclairages publics ? ».
Réponse : « Les pistes cyclables semblent suffisamment présentes sur la commune même si des discontinuités (arrêt de pistes cyclables à certains carrefours mais aussi différentes surfaces : gore, goudron …) peuvent être gênantes. Pour assurer la sécurité des cyclistes ou des piétons, beaucoup de village optent pour de nombreuses zones 30 à la place des pistes cyclables pour inciter une meilleur cohabitation entre les automobilistes, les cyclistes, les piétons. Concernant l’éclairage public, la tendance est à éteindre certaines zones la nuit ».
La réunion publique se clôturait par un vin d’honneur.
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